Après plus de vingt ans prolifiques et éclectiques, après avoir écrit, joué, chanté, dirigé, Robert Sandoz a décidé de quitter la scène. Si les rocks stars font des tournées d’adieu, les obscurs metteurs en scène ne peuvent-ils pas prendre congé spectaculairement ?

Robert Sandoz souhaite offrir au public une ultime revisite d’un texte du répertoire, un ultime cadeau – à l’emballage chatoyant. Le contenu est une surprise. Mais comme dans tout grand gala, c’est certain, il y aura des clins d’œil à son répertoire et à celui de ses acolytes. Car pour son dernier spectacle, il s’entoure de celle qu’il admire le plus, Yvette Théraulaz, ceux et celles avec qui il a tissé des liens profonds (Adrien Gygax et toute l’équipe de la compagnie L’outil de la ressemblance), un chanteur d’opéra qui l’a poussé à se renouveler (Davide Autieri), ceux et celles qui refusent la fin des temps (Elon Musk, les climatosceptiques, ...) et ceux et celles qui aiment trop la fin des choses (la majorité des grands poètes et des grandes poétesses). Comme Robert est généreux, il est fort possible que ce soit drôle, touchant, construit, et que la soirée se prolonge par un concert festif et autres animations dans le foyer.
Une belle et grande fête d’adieu, une éclate totale, un plaisir sans retenue pour une soirée d’adieu inoubliable. Quelques larmes peut-être, car mettre un terme à quelque chose n’est jamais facile pour l’être humain.